lundi 21 juillet 2014

Test de Zoot Ultra TT 7.0 M


Encore une paire de chaussures de course à pied ? Mais c'est ta quatrième paire en 6 mois !
Mais ma chérie, tu sais bien qu'il y a la paire pour les sorties longues, la paire pour les fractionnés rapides, les chaussures de trail, celles pour le triathlon... Inutile de dire que j'avais reçu un préavis de divorce avant même d'avoir terminé mes explications.

Des chaussures pour le triathlon ?

Alors oui, les tenants du t-shirt en coton, de la course en espadrilles et des pastilles de sel me diront qu'il est tout à fait ridicule d'acheter des chaussures spécifiques pour le triathlon. Et c'est vrai qu'il est assez difficile de leur donner tort. Car sans tomber dans l'extrême de l'espadrille, une paire de lacets élastiques sur une paire de runnings classiques et le tour est joué.
Cependant, j'ai tout de même deux arguments à leur opposer :
- l'argument fallacieux : c'est toujours chouette d'acheter de l'équipement pour le sport, fut-il inutile ;
- l'argument plus rationnel : même équipées de lacets élastiques, les chaussures de running classiques ne sont faites ni pour être enfilées rapidement, ni pour être portées sans chaussettes.

L'enfilage, parlons-en.

Comme vous le savez, le triathlon c'est avant tout l'art de la transition. Non seulement le fait de passer d'une discipline à l'autre avec toutes les adaptations physiologiques liées, mais également la transition elle-même, au niveau du parc à vélos : gagner 1 ou 2 minutes sur ces transitions peut être plus facile que de gagner 1 ou 2 minutes sur 5 km de course à pied ou sur 750 m de natation.
Les Zoot Ultra TT 7.0 ont une languette solidaire du reste de la chaussure, une encoche dans ladite languette et une petite anse à l'arrière pour être attrapées à deux mains et enfilées rapidement.
D'un autre côté, la taille de l'orifice dans lequel on glisse le pied est assez étroit. Du coup, l'enfilage se fait rapidement mais avec un certain effort malgré tout. Le label "comme dans du beurre" échappe donc aux Zoot ultra TT 7.0.
Cependant, une fois enfilées, pas de problèmes de languette mal placées, tout est parfaitement à sa place et aucune gêne ne se fait ressentir sur le coup de pied.

Illustration en vidéo :
Le système de laçage

C'est à on sens un des points forts de ces Zoot : le sytème QuickLace promet un serrage homogène en utilisant une seule main (l'autre se reposant tranquillement pendant ce temps ou s'amusant à faire des jeux d'ombres pour amuser les enfants) : promesses tenues. Le serrage est en effet homogène grâce aux petites poulies réparties sur la chaussure en lieu et place des habituels trous dans lesquels passent les lacets et le réglage se fait simplement d'une main. C'est simple et ingénieux. Parfait quoi.

En vidéo :




Et pour courir, ça donne quoi ?

Pour courir, avec ou sans chaussettes, le chaussant est très agréable, très "seconde peau". Pas de coutures ou de points de compression pour blesser le pied. Personnellement, j'ai mesuré mon pied et pris une pointure de 5 mm plus grande et c'est parfait (26,5 pour un pied mesurant 26 cm).
Le comportement dynamique de ces Zoot est parfaitement neutre. Assez peu amortissantes, elles sont vives à la relance mais sans excès non plus. Equilibrées et stables, elles conviennent à ma foulée neutre elle aussi. N'oubliez pas que je suis un coureur léger. Mon vieux pote Jacques, avec ses 10 kg en plus et sa foulée ultra-pronatrice, se sentirait-il à l'aise dans ces groles ? Pas certain.

Conclusion

Pas obligatoires dans la panoplie d'un triathlète qui pourrait leur préférer de simples runnings, ces Zoot Ultra TT 7.0 sont rapides à enfiler et confortables à porter. A 85 euros en promo, si comme moi vous êtes riches comme Crésus, laissez-vous tenter, vous ne serez pas déçus.






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